Bio

Né en 1967 à Fécamp et installé à Montville, en Normandie, graphiste de profession, le dessin a toujours été une passion depuis son plus jeune âge.
A la fin de ses études en communication, début ‘90, il co-fonde à Fécamp un collectif d’une dizaine de jeunes artistes sous le nom de «Baz’Art». Deux expositions collectives verront le jour, avec le soutien de la ville et du Palais Bénédictine en tant que mécène, avant que l’aventure ne se termine.

Il met en suspend ses envies picturales pour se consacrer à une autre passion, la musique et participe à plusieurs formations rock. Il faudra attendre 2020 pour un retour effréné aux arts plastiques…

C’est d’abord via le numérique et le photomontage sur le logiciel «Photoshop» qu’en 2018 il réalise une série de compositions digitales surréalistes à partir d’assemblages de vieilles photographies.
Quelques tirages d’art seront réalisés pour être exposés quelques années plus tard.
L’art numérique rappelant parfois un peu trop le travail quotidien du graphiste, il est maintenant temps de se salir les doigts. Tout d’abord par des petits challenges : réaliser une œuvre hebdomadaire avec un thème et une contrainte définie pendant plusieurs mois. c’est aussi l’occasion de passer en revue différents médium (encre de chine, aquarelle, fusain, acrylique…).
Avec la pandémie, la production devient régulière et se recentre sur la peinture acrylique sur toile.
C’est l’heure de retrouver les cimaises…

2021, première exposition à Rouen dans une galerie éphémère avec une amie photographe puis en 2022, une fois la pandémie terminée, tournée des salons régionaux où ses œuvres se font remarquer.

De référence figuratif, tout empruntant l’émotion de l’expressionnisme, son travail s’articule essentiellement autour de l’humain : les regards, les corps, les expressions furtives, parfois dans une approche immersive.

Connu pour ses visages féminins, ceux-ci s’éloignent des stéréotypes pour se recentrer sur la singularité de la femme contemporaine, loin des portaits-clichés inspirés des images véhiculées par la mode.
Il souhaite, tant que possible, s’éloigner du regard sexiste et patriarcal de l’homme sur la femme.
Un portrait devient intéressant par la personnalité qui en émerge.
Le visage raconte l’histoire de son âme, de sa chair.
Son expression doit permettre de partager sa complexité, entre précision et suggestion.

Les «accidents» du pinceau, suscités ou dûs au hasard, imprègnent la toile et forment les textures qui façonneront le visage.
Tout se construit par le contraste, la vibration et l’équilibre entre couleurs et lumières.
Des détails apparaissent, d’autres se laissent deviner…

Au final, l’intensité transparaît par les coups de pinceaux, la gestuelle doit rester visible.
Projections et contours font parfois leur apparition, rémanence naturelle du graphiste, pour renforcer l’expressivité recherchée.